Vingt-huit cas de mpox dont un deces ont ete recenses en Cote d’Ivoire, a appris l’AFP mardi aupres de l’Institut national de l’hygiene publique (INHP).
L’INHP a enregistre au 20 aout « 28 cas confirmes dont un deces » a Abidjan, a affirme le docteur Daouda Coulibaly. Un precedent bilan le 1er aout faisait etat de 6 cas « non mortels ».
« La situation n’est pas alarmante », estime M. Coulibaly, « on est au debut d’une epidemie naissante, il n’y a pas de flambee ».
« La surveillance est renforcee », a-t-il ajoute, « il faut casser les chaines de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre ».
Si les premiers cas de mpox identifies cette annee en Cote d’Ivoire correspondaient a la souche de la precedente epidemie mondiale survenue en 2022, le clade 2, « des analyses sont en cours » pour trouver celle des nouveaux cas.
Car en parallele d’une resurgence de cas de mpox en Afrique, un nouveau variant plus transmissible et plus mortel, le clade 1b, a vu le jour en septembre en Republique democratique du Congo (RDC).
Toutes souches confondues, la RDC est de loin le pays le plus touche, avec au moins 16.000 cas dont 548 mortels.
Des cas de clade 1b ont egalement ete detectes dans d’autres pays d’Afrique de l’Est et un en Suede.
La recrudescence du mpox en Afrique a pousse l’Organisation mondiale de la sante (OMS) a decreter le 14 aout une urgence de sante publique de portee internationale, son plus haut niveau d’alerte sanitaire, deja declenchee en 2022.
Anciennement appele variole du singe, le virus a ete decouvert chez l’homme en 1970 en RDC avec la diffusion du sous-type clade 1, dont le nouveau variant est une mutation.