Le débat sur les effets de la caféine sur la santé n’est pas terminé. Les consommateurs sont de plus en plus confus quant à ce qu’ils doivent croire.
Food Insight, une organisation de nutrition et de sécurité alimentaire, affirme que malgré le fait qu’elle ait fait l’objet de nombreuses recherches et qu’elle ait été approuvée par de nombreux organismes de réglementation, dont l’Autorité européenne de sécurité des aliments et la Food and Drug Administration américaine, la caféine reste un ingrédient controversé.
FoodNavigator a récemment fait état d’une recherche présentée à l’ACC Asia2024 de l’American College of Cardiology. L’étude suggérait que la consommation de plus de 400 milligrammes de café par jour pouvait provoquer une maladie cardiaque. Risque accru de maladie cardiaque.
Cette étude a révélé que la consommation de caféine à un tel niveau peut perturber le système nerveux autonome. Cette perturbation entraîne une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque. Cette recherche a conclu que la consommation de caféine doit être modérée pour réduire le risque d’hypertension et d’autres maladies cardiovasculaires.
Nency Kagathara est l’auteur principal de l’étude. Elle affirme que la consommation régulière de caféine peut perturber le système nerveux parasympathique et provoquer une élévation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. La consommation régulière de caféine peut exposer les personnes en bonne santé à un risque d’hypertension, de crise cardiaque et d’autres problèmes cardiaques. Cela est dû à l’effet de la caféine régulière sur le système autonome.
Selon une nouvelle étude publiée par Oxford University Press dans Rheumatology, la consommation de caféine pourrait en fait améliorer la santé des artères.
À qui s’adresse la bonne personne ?
La caféine est-elle bonne pour la santé vasculaire ?
Les chercheurs de l’université Sapienza de Rome pensent que la caféine pourrait aider les patients qui ont des problèmes vasculaires.
L’étude a révélé que la caféine soutient les cellules endothéliales, qui sont les cellules responsables de la régénération de la paroi des vaisseaux sanguins et de la croissance vasculaire.
Cette recherche pourrait s’avérer être une avancée dans le traitement des maladies vasculaires. Jusqu’à présent, les professionnels de la santé ont concentré leurs recommandations sur l’évitement des facteurs de risque comme le tabagisme et la consommation d’aliments riches en cholestérol. La caféine pourrait-elle être incluse dans l’alimentation des patients dans un avenir proche ?
L’inflammation de l’organisme est réduite par les aliments riches en vitamines D et A, comme les œufs et les poissons gras, ainsi que par les graisses polyinsaturées. Les chercheurs ont voulu voir si la caféine avait les mêmes effets.
La caféine, en plus de son effet stimulant bien connu sur le corps humain, a également une action anti-inflammatoire, car elle interagit avec les récepteurs à la surface des cellules immunitaires. Les chercheurs ont mené une étude auprès de 31 patients atteints de lupus, mais qui ne présentaient pas de facteur de risque cardiovasculaire traditionnel. Ils ont utilisé une enquête alimentaire de 7 jours. Les chercheurs ont prélevé du sang des patients après une semaine pour déterminer la santé des vaisseaux sanguins. Après une semaine, les chercheurs ont prélevé du sang des patients pour mesurer la santé de leurs vaisseaux sanguins.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires
Il s’agit d’une étude extrêmement limitée qui a été menée sur une très courte période avec seulement quelques participants. Il est nécessaire de mener des recherches plus approfondies.
Fulvia Ceccarelli est l’auteur principal de l’étude. Elle a déclaré : « L’étude actuelle tente d’informer les patients sur le rôle que l’alimentation peut jouer dans le contrôle de la maladie. » Il sera important de confirmer ces résultats dans une recherche longitudinale, qui évaluera le véritable impact du café sur la progression de la maladie.
C’est pourquoi on s’attend à ce que les consommateurs suivent les conseils de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, qui recommande un apport en caféine allant jusqu’à 400 milligrammes par jour. L’EFSA affirme que cette dose ne pose aucun problème de sécurité pour les adultes en bonne santé, à l’exception des femmes enceintes. Cet avis pourrait être revu ultérieurement.
Il est peu probable que l’EFSA recommande de consommer de la caféine sous quelque forme que ce soit. Non seulement parce que la caféine est très populaire, mais aussi en raison de ses bienfaits pour la santé.
Comment la caféine peut-elle être bénéfique ?
Les feuilles et les fruits de plus de 60 plantes différentes contiennent de la caféine, dont le thé et le café. La caféine est présente dans de nombreuses boissons et aliments.
La caféine est une substance naturelle qui présente de nombreux avantages pour la santé. Des études menées par Johns Hopkins Medicine, aux États-Unis, l’ont associée à un risque moindre de maladie d’Alzheimer, de diabète et de maladies rénales.
Lorsqu’elle est consommée dans du thé ou du café, la caféine peut également avoir des effets positifs sur l’esprit et les émotions.
Howey Grind, responsable du café pour la marque de café Grind, a déclaré à FoodNavigator que le café est un rituel et rapproche les gens. Les gens aiment le buzz d’un café animé avec ses machines à expresso et ses clients, ainsi que la musique. C’est un merveilleux rituel à avoir à la maison. Cela apporte un peu de cohérence au milieu de nos vies trépidantes. Nous prenons cette seconde pour préparer notre café. Verser le même V60 dans ma cuisine pour moi et mon partenaire est une constante.
De nombreuses personnes consomment également de la caféine car c’est un stimulant qui augmente l’activité de leur système nerveux et de leur cerveau. La caféine aide également à augmenter le flux de cortisol, d’adrénaline et d’autres substances chimiques dans le corps. Cela permet à l’utilisateur de rester alerte et actif.
Source : La caféine favorise la survie des cellules endothéliales dans le lupus systémique.
Date de publication : 9 septembre 2024
DOI : doi.org/10.1093/rheumatology/keae453
Auteurs : Valeria Orefice, Fulvia Ceccarelli, Cristiana Barbati et al.