Saviez-vous qu’un régime alimentaire trop riche ou l’obésité diminuent fortement le plaisir que procure l’alimentation calorique ? Le responsable de cet apparent paradoxe est une protéine produite par certains neurones et nommée neurotensine, qui influe fortement sur le « circuit de la récompense » reposant sur la dopamine, révèlent de nouveaux travaux sur la souris publiés dans la revue Nature. Des résultats que les auteurs espèrent ultimement utiles pour le traitement de l’obésité et peut-être des troubles du comportement alimentaire.
The obesity paradox: Eating too much food reduces the desire for high-calorie food, but not its consumption
March 26, 2025
By Camille Gaubert THE Subscribers
Manger riche de façon chronique diminue le plaisir lié à la nourriture calorique. La responsable est une protéine neuronale nommée neurotensine dont la production est affectée par l’alimentation, découvre une étude. Bien que cela semble paradoxal, restaurer son niveau normal pourrait aider à traiter l’obésité, concluent les chercheurs.
« Des études d’imagerie antérieures chez l’homme ont montré une réduction de l’activité cérébrale liée à la récompense chez les personnes souffrant d’obésité lorsqu’elles regardent ou consomment des aliments appétissants »
SEBASTIAN GOLLNOWDPAdpa Picture-Alliance via AFP