Une premiere ! Un test salivaire permet d’identifier les patientes atteintes d’endometriose de facon fiable quel que soit l’age de la patiente. Cette maladie aux symptomes variables et d’origine inconnue concerne pres de 10% des femmes des l’adolescence. Une equipe des chercheurs francais, dont des gynecologues de l’hopital Tenon a Paris, a mise sur les micro-ARN : des petits fragments d’information genetique qui modulent la production des proteines cellulaires. La salive en contient des milliers enfermes dans des vesicules, sous une forme stable a temperature ambiante.
Pour arriver a exploiter cette source d’information, les chercheurs ont eu recours a plusieurs revolutions technologiques recentes. La premiere est la capacite, desormais industrielle, d’extraire par des automates les micro-ARN puis de les soumettre a des sequenceurs de nouvelle generation qui effectuent des milliers de lectures a tres haut debit en parallele. Cette expertise a ete fournie dans un premier temps par les specialistes de la plate-forme de sequencage de l’Institut du Cerveau (ICM) a l’hopital de la Pitie Salpetriere (Paris).