“ J’ai 78 ans. Le plus dur c’est mon corps. Je ne peux plus aller très loin. Je peux marcher deux jours, pas plus. » Cette phrase, surprenante pour nos populations industrialisées dans lesquelles même les jeunes sont peu à envisager de marcher deux jours d’affilée, a été prononcée par Juan Gutierrez Rivero, un membre de la population Tsimane (aussi appelée Chimani) de Bolivie sur la BBC World Service. Tout comme les Orang Asli de Malaisie, les Tsimane vivent à l’écart des villes et montrent très peu des marqueurs délétères du vieillissement des populations industrialisées. Notamment, ils ne sont pas concernés par la constante augmentation de l’inflammation que l’on pensait jusque-là être un marqueur universel du vieillissement, et très peu par les maladies chroniques qui y sont liées, rapporte une étude publiée dans la revue Nature Aging.
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