This article is from the magazine Les Dossiers de Sciences et Avenir n°220 dated January/March 2025.
L’activité physique est bénéfique contre toutes les maladies neurodégénératives, y compris celle de Parkinson. Mais pour ceux qui souffrent déjà de cette pathologie, qui affecte le système moteur et augmente donc le risque de chute, il importe d’adapter l’exercice à la condition physique.
Les tapis roulants sont une bonne alternative à la marche si le patient n’a pas assez confiance en lui pour marcher en extérieur. À partir de 4.200 pas par jour, il commencera à noter une amélioration des symptômes moteurs. Autre discipline adaptée, le Tai Chi, une activité sans impact sur les articulations, qui apprend à mieux contrôler sa respiration et ses gestes. Cette méditation en mouvement améliore la démarche et l’équilibre avec plus d’efficacité que la marche.
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Diminuer l’anxiété et la dépression
« D’autres pratiques, comme la boxe ou la danse, ont montré des résultats bénéfiques sur les capacités motrices, tout en diminuant l’anxiété et la dépression, deux troubles souvent associés à Parkinson », ajoute Judy Potashkin, de l’université Rosalind-Franklin à Chicago.
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