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Emergencies: still many passages in 2023, but less than before Covid-19

December 12, 2024

Entre 1996 et 2019, les passages aux urgences ont « plus que double ». Ils ont augmente de 3,3 % par an en moyenne, pour atteindre 22 millions. La crise sanitaire, en 2020, a marque une rupture : le nombre a chute, pour s’etablir a 18,1 millions, selon cette etude des services statistiques des ministeres sociaux.

La situation des urgences est tres variable en France

Cette baisse est liee notamment aux confinements et mesures sanitaires, qui ont « reduit drastiquement les deplacements », fait baisser le nombre d’accidents, ou diminue la circulation des virus. Le public a pu etre plus reticent a se rendre a l’hopital de peur d’etre contamine, analyse encore la Drees. « Apres un rebond marque en 2021 (reprise du tourisme, campagnes de vaccination…), puis plus contenu en 2022 », les passages aux urgences ont « recule a nouveau en 2023 pour s’etablir a un niveau proche de celui de 2017 », soit 20,9 millions, observe la Drees, sans expliquer le phenomene.

La situation est tres disparate sur le territoire : ce repli du nombre de passages concernait « la moitie des departements » en 2022 et « les trois quarts » en 2023, avec dans certains un niveau inferieur a l’avant-crise « chaque mois » (Allier, Calvados, Cantal, Indre, Jura, Tarn… Mais aussi Paris ou le Rhone). Le nombre de passages est au contraire superieur a la periode d’avant-crise (2017-2019) dans « un quart des departements », parfois chaque mois comme dans le Gard, la Haute-Garonne et la Haute-Saone.

Des tentatives pour « reguler » les urgences

L’organisation des urgences a evolue depuis 2021, notamment avec le deploiement progressif des « SAS » (service d’acces aux soins), nouveaux Samu qui associent la medecine de ville pour rediriger certains cas non-urgents vers les cabinets liberaux. Dans certains departements – connaissant des tensions importantes aux urgences – ou ils ont ete deployes en priorite, comme la Haute-Garonne, l’Isere et la Reunion, ils n’ont « pas permis de renverser la tendance a la hausse ». « A contrario, dans les Yvelines, la Manche et la Moselle », egalement pilotes, les passages ont « nettement recule par rapport au niveau d’avant la crise ».

Que cela soit imputable au dispositif « reste a etablir », precise la Drees, car d’autres mesures ont ete mises en place parallelement, comme la regulation (obligation d’appeler le 15 pour etre pris en charge aux urgences), notamment dans la Manche a l’ete 2023.

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