L’interdiction des « puffs », cigarettes électroniques jetables parfumées et peu chères, en vogue notamment chez les jeunes, a été définitivement approuvée jeudi au Parlement français. La France deviendra ainsi le deuxième pays européen, après la Belgique, à interdire la commercialisation des « puffs » sur son territoire, avec ce texte interdisant la vente et la distribution en France des dispositifs « pré-remplis avec un liquide et ne pouvant être remplis à nouveau, qu’ils disposent ou non d’une batterie rechargeable ».
« Une avancée majeure contre le tabagisme des jeunes »
L’adoption par le Sénat de la proposition de loi transpartisane pour interdire la vente des cigarettes électroniques jetables est vue comme « une avancée majeure contre le tabagisme des jeunes » par la Ligue contre le cancer. Son président Philippe Bergerot estime dans un communiqué de presse qu’il s’agit d’un « signal fort à l’industrie du tabac qui rivalise d’inventivité pour attirer de nouveaux consommateurs. Par effet d’habitude, ces produits, présentés comme inoffensifs, les entrainent sur le dangereux chemin du tabac, responsable à lui seul de 68.000 nouveaux cancers chaque année et 46.000 décès par cancer ».