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Les consommateurs veulent-ils payer plus pour le bien-être animal ?

novembre 7, 2024

Le terme durabilité a de nombreuses significations. La durabilité est souvent associée à des pratiques à faible impact et à des pratiques qui contribuent à la réduction du changement climatique. Cependant, la durabilité peut être utilisée pour des pratiques qui améliorent le bien-être des travailleurs.

Les consommateurs associent souvent les produits laitiers, parce qu’ils sont des produits d’origine animale, au changement climatique ainsi qu’à la souffrance animale. Qu’est-ce que les consommateurs apprécient le plus parmi tous ces facteurs ? Ils seraient prêts à dépenser plus d’argent pour une réduction de la souffrance animale, ou des émissions de GES.

Dans un nouvel article de Food Quality and Preference, des chercheurs ont examiné quels aspects de la production laitière préoccupent le plus les consommateurs suisses.

Les consommateurs paieront-ils plus pour assurer le bien-être des animaux ?

Des études récentes montrent que de nombreux consommateurs paieront plus pour améliorer le bien-être des animaux. Cela comprend une interaction accrue entre la vache et le veau pendant l’écornage et un plus grand accès à l’extérieur.

Le terrain montagneux de la Suisse rend difficile la production d’aliments à base de plantes. Il est idéal pour l’élevage laitier, qui dépend des prairies. Le bien-être animal doit donc être une priorité en Suisse.

Cette étude a utilisé une expérience à choix discret (DCE), qui a été conçue pour tester ce que les consommateurs feraient dans la vie réelle. Français Les participants ont été interrogés sur le fait de savoir si, dans certaines circonstances, ils seraient prêts à payer plus cher pour le beurre ou le lait.

Selon l’étude, les consommateurs préfèrent la production laitière biologique à la production laitière conventionnelle, l’élevage en liberté à l’attache et l’abattage des animaux à la ferme plutôt que leur transport vers les abattoirs. L’étude a révélé que les consommateurs sont favorables à une réduction des émissions de GES tant qu’elles n’ont pas d’impact négatif sur les animaux.

L’hébergement des animaux était une préoccupation majeure des consommateurs. L’étude a calculé que si les améliorations souhaitées étaient apportées aux conditions animales dans la production laitière et laitière, ils paieraient en moyenne 2,73 CHF (2,90 EUR) de plus par personne et par mois pour le beurre et 2,56 CHF (2,72 EUR) de plus pour le lait. Selon l’étude, si des améliorations du bien-être animal étaient mises en œuvre pour la production laitière et laitière, ils pourraient s’attendre à payer 2,73 CHF par personne (2,90 EUR) de plus par mois pour le lait.

Pour le lait, cela représenterait une augmentation mensuelle de 1,01 % du budget alimentaire et une augmentation globale des dépenses mensuelles de 0,13 %. Français Le beurre entraînerait une augmentation du budget alimentaire de 0,96 % et une augmentation de 0,12 % des dépenses totales. La volonté des consommateurs de payer plus était également supérieure au coût du changement.

Les coûts du logement augmenteraient plus que toutes les améliorations du bien-être animal. L’étude souligne également qu’ils affectent davantage la vie d’un animal que d’autres aspects.

À quoi le consommateur donnera-t-il la priorité lorsque les réductions d’émissions de GES entreront en conflit avec le bien-être animal ?

Cette recherche a examiné si les consommateurs étaient prêts à payer plus pour le lait si cela était lié à une diminution des émissions de gaz à effet de serre. Le résultat de cette recherche n’était pas aussi significatif, mais toujours moins que l’amélioration du bien-être animal.

Les consommateurs ne seraient pas disposés à payer plus si les réductions d’émissions de GES étaient en conflit avec le bien-être animal. Cela pourrait entraîner la réduction de ce bien-être. En fait, il existait une relation négative entre la volonté de payer plus et cette diminution du bien-être animal. Cela était même vrai lorsqu’il s’agissait de soutenir la réduction des émissions de GES.

La source : Préférences et qualité des aliments
« Le bien-être animal est une priorité : les préférences des consommateurs suisses en matière de bien-être animal, de réduction des gaz à effet de serre et d’autres améliorations de la durabilité des produits laitiers »
Publié le : 24 octobre 2024
Doi : 10.1038/s41585-024-00939-y
Auteurs : S Richter, H Stolz, AL Martinez-Cruz, A Kachi

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