L’EUDR est la loi européenne sur la déforestation qui entrera en vigueur le 30 décembre 2024. Alors que la majorité de l’attention s’est concentrée sur la capacité des fournisseurs et des fabricants à respecter ce délai, peu a été dit sur la question de savoir si l’EUDR en fait suffisamment pour empêcher la déforestation. Dans cet article, nous examinons le maïs pour déterminer si l’EUDR devrait l’inclure et s’il pourrait être ajouté à une date ultérieure.
Le Brésil est la source de la plus grande quantité de maïs importé et consommé en Europe. Plus précisément, les terres déboisées au Brésil et l’augmentation du volume des importations. Selon les données de la Commission européenne (CE), les importations de maïs ont augmenté de 259 % (augmentation de 448 kt) depuis janvier 2022.
Faut-il ajouter le maïs ou d’autres matières premières à haut risque à l’EUDR ?
Qu’est-ce que le maïs ?
Les herbes hautes appelées maïs produisent des céréales. La fécule de maïs, l’huile, le sirop et la semoule de maïs en sont tous fabriqués.
L’alimentation animale est une autre utilisation du maïs.
Pensez-vous que le maïs devrait faire partie de l’EUDR ?
Le soja, le bœuf, les huiles de palme, le cacao et le café figurent actuellement sur la liste des aliments et des boissons soumis à la réglementation européenne sur la déforestation. Certains pensent que le maïs devrait également être inclus.
FoodNavigator a rapporté que Julia Christian, chargée de campagne pour les forêts et l’agriculture à l’organisation environnementale Fern, a déclaré : « Je crois qu’à l’avenir, nous nous attendons à ce que l’UE procède à une évaluation factuelle des produits qui contribuent réellement le plus à l’empreinte de l’UE en matière de déforestation. , surtout le maïs. » C’est un contributeur important à la déforestation et il est en croissance.
Il y a aussi l’argument selon lequel le maïs n’était pas inclus dans la réglementation actuelle.
Christian Fern dit que le sujet aurait probablement dû arriver au premier tour.
Le maïs sera-t-il alors inclus dans l’EUDR ? L’Union européenne n’est pas en mesure de fournir des détails pour le moment, mais il semble que l’EUDR, tel qu’il est actuellement mis en œuvre, sera continuellement réexaminé.
Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré à FoodNavigator que « l’éventuelle extension de l’examen en 2025 évaluera la possibilité d’étendre le champ d’application » pour inclure d’autres produits. L’étude pertinente continue d’être élaborée.
Qu’est-ce que l’EUDR
L’EUDR est le règlement européen sur la déforestation. Cette directive européenne garantit que les produits vendus sur les marchés de l’UE, ainsi que ceux entrant et sortant de l’Union européenne, sont conformes au règlement européen sur la déforestation.
L’EUDR stipule que tous les produits contenant les sept produits menacés de déforestation – bœuf, soja, huile de palme et bois, ainsi que cacao, café et caoutchouc – doivent prouver qu’ils ne proviennent pas de terres déboisées après le 31 décembre 2020. (*) Pour garantir la conformité de leurs produits à la réglementation, les entreprises doivent être certifiées.
Le maïs dans les aliments – GettyImages-fcafotodigital
Bien que la pression augmente pour retarder l’EUDR, le
Récemment, le gouvernement américain s’est lancé dans le débat L’UE maintient qu’elle continuera à respecter la date limite du 30 décembre 2024.L’Union européenne Le Parlement et le Conseil ont adopté le règlement. C’est donc en premier lieu notre responsabilité et notre rôle en tant que Commission de mettre en œuvre la loi », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne. Cette loi a été adoptée en juin de l’année dernière et, en collaboration avec les parties prenantes, nous travaillons très dur pour la mettre en œuvre. assurer sa mise en œuvre. En raison d’une situation d’urgence résultant du taux élevé de déforestation, les colégislateurs ont décidé de fixer cette date à l’année prochaine « Nous suivons constamment la situation et faisons de notre mieux pour garantir que les conditions nécessaires soient remplies. «
Cette déclaration de la Commission a été soutenue par d’autres grandes organisations impliquées dans la mise en œuvre de l’EUDR.
Michelle Deugd est la directrice de l’agriculture et des forêts de Rainforest Alliance. (*) Dites à FoodNavigator
En mars, Nous ne savons pas si la date limite va être modifiée, mais cela ne nous surprendrait pas s’il y avait un changement de dernière minuteMalgré le fait que. la Commission n’a apporté aucun soutien aux parties prenantes, mais celles-ci sont restées fermes dans leur engagement envers la date limite du 30 décembre.
Christian Fern estime que le soutien apporté a été insuffisant. On a beaucoup parlé des petits exploitants, de la Sustainable Cocoa Initiative et du budget de l’initiative Team Europe. Mais cela ne s’est pas traduit par un soutien sur le terrain.
La réponse à la question «Les coopératives de petits exploitants sont-elles également capables d’accéder directement aux fonds afin de mettre en place les éléments d’un système de traçabilité qui leur permettrait de continuer à vendre aux clients de l’UE» est non.»
Que peut faire de plus l’UE pour aider les parties prenantes à mettre en œuvre l’EUDR?
Il devrait y avoir un fonds sur demande que les coopératives de petits exploitants puissent utiliser pour terminer le travail de préparation de l’EUDR. Je ne connais aucun fonds de ce type dans aucun pays producteur que je connais. Il est essentiel que l’UE alloue davantage de fonds et recrute davantage de personnel pour soutenir ce projet. « Ils doivent également aider les pays producteurs à développer un système national de traçabilité conforme à l’EUDR. »
Forêt tropicale du Brésil – GettyImages-FG Trade
Le Brésil, par exemple, est l’un des principaux fournisseurs de maïs de l’Europe. La déforestation a eu lieu afin de permettre cette culture. GettyImages/FG Trade
La FAO de l’ONU estime que le taux mondial de coupe d’arbres a augmenté de 10 millions d’hectares par an. Il s’agit principalement de créer de l’espace pour les cultures, le bétail et d’utiliser les arbres pour fabriquer des matériaux comme le papier et les meubles.
Chaque année, la perte des forêts libère près de 5 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. C’est l’équivalent de près de 10 % de toutes les émissions humaines annuelles. Des chercheurs de la NASA ont découvert que le défrichement accéléré des forêts tropicales de Bornéo (la troisième plus grande île de la planète) par des méthodes de brûlis a contribué à la plus forte augmentation des émissions de carbone dans le monde en une seule année depuis plus de deux millénaires.
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