Cet article est extrait du mensuel Sciences et Avenir n°940, daté juin 2025.
La contamination humaine se fait principalement par voie orale via l’alimentation et l’eau potable. Les protéines animales (poissons, viandes, produits laitiers, œufs) sont les aliments contribuant le plus à l’exposition aux PFAS. En outre, ils traversent la barrière placentaire et se retrouvent dans le lait maternel, exposant ainsi les nourrissons. Une fois ingérés, les PFAS, en particulier ceux dotés de longues chaînes carbone-fluor, s’accumulent dans l’organisme, le foie n’ayant pas les enzymes nécessaires pour les dégrader.