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L’interdiction des préparations alimentaires contenant de l’aloe vera dans l’UE est levée

novembre 14, 2024

Le Tribunal de l’UE a annulé une interdiction par la Commission européenne des produits à base d’aloe vera dans les aliments après une longue bataille juridique.

L’interdiction est entrée en vigueur en mars 2021. Les cabinets d’avocats ont commencé à demander une annulation en mai de la même année.

L’aloe et d’autres plantes contenant des HAD ont été interdits. Cette décision a eu un impact énorme à la fois sur l’industrie de la nutrition et sur le secteur des nutricosmétiques.

L’interdiction de l’aloe vera annulée par le Tribunal de l’UE

Les critiques de l’alimentation ont fustigé la Commission européenne pour avoir « outrepassé les limites » en interdisant les mélanges plutôt que les substances individuelles.

De plus, une évaluation scientifique de l’EFSA a été utilisée pour soutenir la décision du Tribunal de l’UE, mais le tribunal n’a trouvé aucune preuve que les consommateurs étaient en danger.

En mai, une affaire déposée par le cabinet d’avocats Covington & Burling a établi un précédent qui a conduit à cette annulation.

Brian Kelly, associé chez Covington & Burling, a déclaré : « La Commission n’a pas le pouvoir d’interdire les « préparations » botaniques. Français En vertu de ce règlement. Le tribunal a convenu que la Commission avait outrepassé ses limites.

Quelle était la raison de l’interdiction de l’aloès en 2021

Le tribunal a déclaré que rien dans l’avis scientifique de l’EFSA de 2017 ou tout autre élément du dossier n’indique que les substances et préparations en question présentent réellement un risque pour les consommateurs.

L’affaire a un impact plus large sur la manière dont la Commission prend des décisions en matière de gestion des risques et sur l’approche danger/risque de l’EFSA pour l’évaluation des risques.

Selon la décision initiale, qui était basée sur un avis scientifique de 2017 : « Compte tenu des effets nocifs graves de l’aloès-émodine et de l’émodine dans les aliments, ainsi que du fait qu’il n’existe pas de consommation quotidienne sûre de dérivés d’hydroxyanthracène qui ne susciterait pas d’inquiétudes pour la santé humaine, ces substances devraient être interdites. »

La conclusion était que l’aloès-émodine et les dérivés d’émodine, ainsi que les préparations d’aloès contenant de l’hydroxyanthracène, devraient être ajoutés à l’annexe III, partie A, du règlement n° 1925/2006.

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