L’UE fournit 6,8 millions d’euros de « financement de résilience » pour protéger les fromages et les vignes protégés
octobre 22, 2024
Les pressions de production liées au climat ont augmenté sur les produits laitiers mondialement connus comme le Roquefort, le Camembert et le Parmigiano Reggiano.
La qualité des matières premières utilisées dans la production de fromage a été affectée par des conditions météorologiques extrêmes et la hausse des températures. Les changements dans la composition de l’herbe, qui affecte la teneur nutritionnelle du lait, et la fourniture de conditions de confort et de sécurité au bétail en font partie.
Dans certaines régions d’Europe, les vignobles ont été touchés par des conditions météorologiques défavorables, notamment la sécheresse, le gel et les inondations.
Les Européens Les vins pourraient être au bord de l’extinctionUne récente étude de FoodNavigator a révélé que c’est le cas.
Des aliments résilients au changement climatique
La Commission européenne a toutefois investi 380 millions d’euros pour soutenir « la transformation verte » en Europe. Cet investissement aidera les producteurs et les cultivateurs d’Espagne, de France et d’Italie à trouver des solutions.
Le financement du groupe de projets Image Life et de Vinoshield, deux des 23 projets visant à atténuer le changement climatique et à renforcer la résilience annoncés cette semaine, ira à la sécurité environnementale du fromage et du vin.
Dans le cadre du programme Life de la CE, 133 projets couvrant un large éventail d’industries ont été annoncés.
La Commission européenne a déclaré que « les projets Life contribuent au large éventail d’objectifs climatiques et énergétiques du Pacte vert pour l’Europe. Cela comprend l’objectif de l’UE d’être neutre pour le climat d’ici 2050 et d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité d’ici 2030 tout en garantissant la prospérité de l’Europe à long terme. »
Cet investissement aura un impact durable sur l’environnement, l’économie et le bien-être de tous les Européens.
Compétitivité dans l’alimentation et les boissons
La Commission européenne a récemment exclu l’industrie alimentaire et des boissons de son rapport détaillé La compétitivité de l’UE est renforcée par une nouvelle stratégie.
Le document de 328 pages ne mentionnait l’alimentation que sept fois, et c’était dans le cadre d’une section générale sur les industries les plus polluantes d’Europe.
Ce rapport était destiné à répondre à l’inquiétude de l’Europe concernant le « ralentissement de la croissance économique » depuis le début du siècle. Il reconnaît que de multiples stratégies ont été proposées depuis 2000 pour relancer la croissance, mais qu’aucune n’a fonctionné.
Le secteur n’a bénéficié d’aucune opportunité de croissance, bien que l’alimentation et les boissons soient les plus grands employeurs de l’UE et les leaders en matière d’agtech et d’IA.
La porte-parole de FoodDrinkEurope a déclaré que si le rapport offre de nombreuses recettes de réussite, il laisse de côté le plus grand secteur manufacturier d’Europe, l’alimentation et les boissons.