« C’est une maladie très difficile. Améliorer la qualité de vie des patients, rien que ça, c’est déjà beaucoup ». Neuroendocrinologue à l’Inserm et au centre de recherche en biomédecine de l’université de Strasbourg, Matei Bolborea travaille sur la maladie de Charcot.
De son nom scientifique « sclérose latérale amyotrophique » (SLA), la maladie de Charcot est une maladie neurodégénérative pour le moment incurable, qui entraîne la mort des motoneurones et par conséquent une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire. En progressant, la maladie finit par atteindre les muscles responsables de la respiration, et induit des troubles du sommeil (apnée, réveils, etc.). Dans le cas d’autres maladies neurodégénératives, il existe aussi des altérations du sommeil qui font partie des éléments de diagnostic (Parkinson, Alzheimer), ce qui jusqu’ici n’avait pas été étudié dans le cas de la SLA.