L’obésité ne manque pas de paradoxes. Associée à une diminution du plaisir apporté par la nourriture calorique et même jusqu’à récemment (à tort) à une meilleure santé cardiovasculaire, elle ne serait peut-être pas le contraire biologique de la lipodystrophie (manque pathologique de stockage des graisses). Trop peu ou trop de graisses, entre les deux extrémités du spectre se cachent des processus probablement plus similaires qu’on ne le pense, suggère une nouvelle étude française publiée dans la revue Cell Metabolism. Contre-intuitifs, ces nouveaux résultats révèlent les effets apparemment antagonistes de la protéine HSL, initialement connue pour son rôle de « mangeuse de graisses ».
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