obesite-:-une-decouverte-eclaircit-un-mystere-vieux-de-plusieurs-decennies

Obésité : une découverte éclaircit un mystère vieux de plusieurs décennies

octobre 25, 2025

Par Camille Gaubert le Abonnés

Sans une certaine protéine réputée « mangeuse de graisses », les chercheurs s’attendraient à voir développer une obésité. Au contraire, chez les souris comme l’humain, le déficit en protéine HSL donne une lipodystrophie, une maladie rare caractérisée par un manque de tissu graisseux. Un mystère éclairci par des travaux français et qui révèle les similitudes inattendues entre des maladies pourtant caractérisées par un excès ou un manque de graisses.

Femme obèse

L’obésité concerne 18% de personnes en France, soit environ 6 millions de personnes, d’après des données publiées en 2024 par l’Observatoire Français d’Epidémiologie de l’Obésité (OFEO).

Photo par GARO / PHANIE / PHANIE VIA AFP

L’obésité ne manque pas de paradoxes. Associée à une diminution du plaisir apporté par la nourriture calorique et même jusqu’à récemment (à tort) à une meilleure santé cardiovasculaire, elle ne serait peut-être pas le contraire biologique de la lipodystrophie (manque pathologique de stockage des graisses). Trop peu ou trop de graisses, entre les deux extrémités du spectre se cachent des processus probablement plus similaires qu’on ne le pense, suggère une nouvelle étude française publiée dans la revue Cell Metabolism. Contre-intuitifs, ces nouveaux résultats révèlent les effets apparemment antagonistes de la protéine HSL, initialement connue pour son rôle de « mangeuse de graisses ».

Lire aussiManger tard le soir : pourquoi est-ce une mauvaise habitude ?

Obésité Graisse Surpoids

fr_FRFrench