La plupart des infections au papillomavirus guérissent naturellement, mais environ 10 % d’entre elles deviennent chroniques et peuvent causer des cancers du col de l’utérus, entre autres. Selon une nouvelle étude du Collège de France, publiée le 21 janvier 2025 dans la revue Plos Biology, même les infections qui ne sont pas chroniques sont aussi très longues, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi ces virus sont si infectieux. Pour mieux comprendre ces infections, Sciences et Avenir a interrogé Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’équipe écologie et évolution de la santé dans l’unité CIRB au Collège de France.
Sciences et Avenir : Commençons par le début, comment se transmettent les papillomavirus ?