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Pourquoi les nouveaux souvenirs n’écrasent-ils pas les anciens ?

janvier 15, 2025

Par Marie Parra le Abonnés

Nuit après nuit, les nouveaux souvenirs s’ancrent dans le cerveau, mais pas au détriment des anciens. Comment est-ce possible ? Des chercheurs américains ont identifié l’un des processus derrière l’efficacité de la mémoire. C’est la taille de la pupille pendant le sommeil qui les a aiguillés… Explications avec Azahara Oliva et Antonio Fernandez Ruiz.

Illustration de neurones pyramidaux

Lorsque le cerveau rejoue un souvenir, les neurones impliqués dans une expérience sont réactivés dans le même ordre.

JUAN GAERTNER/SCIENCE PHOTO LIBR / JGT / Science Photo Library via AFP

Le souvenir de votre journée au ski hier n’a pas effacé celui de votre pique-nique sur la plage l’été dernier. Vos souvenirs s’accumulent, sans s’écraser au fur et à mesure, mais pourquoi ? Des chercheurs de l’université Cornell (Ithaca, Etats-Unis) ont étudié le sommeil des souris et identifié une clé de ce processus.

On sait depuis longtemps que les souvenirs sont rejoués pendant le sommeil. C’est une étape essentielle de leur consolidation dans notre mémoire à long terme. Face à cet afflux ininterrompu d’informations, le cerveau a développé un mécanisme qui lui permet d’éviter les interférences : séparer les séances de « replay ». Les nouveaux souvenirs d’une part, les anciens de l’autre. C’est le résultat d’une nouvelle étude, publiée dans la prestigieuse revue Nature.

Mémoire Neurones Souvenir

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