Cet article est extrait du mensuel Sciences et Avenir n°945, daté novembre 2025.
« Le Top 14 est un championnat hyper-compétitif. À part Toulouse et Bordeaux, qui semblent avoir une longueur d’avance, le reste du championnat se joue généralement à quelques points près. Et l’une des façons d’arriver à gagner, c’est d’avoir son effectif au complet. La gestion des blessures est vraiment un axe stratégique majeur pour les clubs », explique en préambule Philippe Rouch, professeur des universités à l’Institut de biomécanique humaine Georges-Charpak, à Paris. Avec des collègues de son laboratoire et de l’École polytechnique féminine (EPF) de Cachan, ils se retrouvent ce jour au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) dans les locaux du Racing 92, un club historique du rugby français, pour faire un point sur un projet en cours : prédire les blessures des joueurs grâce à un algorithme.


