« L’un des principaux defis de la tuberculose n’est pas seulement la detection de la maladie, mais plutot le suivi de son evolution dans les poumons du patient, tout au long du traitement, » expose Ben Davis, chercheur au Rosalind Franklin Institute, lors d’une interview pour Sciences et Avenir. Avec son equipe, il a concu un nouveau moyen d’identifier avec precision les zones pulmonaires infectees, au millimetre pres. Une information cruciale pour adapter la duree du traitement.
En effet, la tuberculose necessite bien souvent des traitements longs, de plusieurs mois. Cette contrainte aboutit parfois a un arret premature des soins, tres lourds pour le patient. « Une vision precise de l’etat des poumons du patient est precieuse. Elle permettra aux medecins de prolonger le traitement si une region est encore infectee, ou au contraire de l’arreter si le patient est gueri« , declare le chercheur, enthousiaste. Les resultats de cette etude, portant sur la souris, ont ete publies dans la revue Nature Communications. De nouveaux travaux debutent a present pour tester cette methode chez l’etre humain.