En France, on estime que 8 millions de personnes auraient un foie trop gras. Et parmi eux, 12%, soit environ 900.000 personnes, souffriraient d’une stéatose hépatique non alcoolique ou MASH (anciennement NASH). En cause, une mauvaise alimentation et un manque d’activité physique qui peuvent à terme dégénérer en cirrhose – même si le patient ne boit pas d’alcool -, voire en cancer. À partir de la cirrhose, différents symptômes peuvent apparaître : écoulement de liquide dans l’abdomen (ascite), désorientation, perte de contrôle des sphincters, incapacité à s’exprimer…
Une étude de la Clinique de Cleveland (Etats-Unis) montre que la chirurgie bariatrique, qui consiste à induire une importante perte de poids, a considérablement réduit le risque de développer de graves complications pour les patients souffrant d’obésité et de cirrhose liée à la NASH. “La chirurgie bariatrique a été associée à un risque 72 % plus faible de développer des complications graves de cette maladie hépatique », appuie le Docteur Ali Aminian, premier auteur de l’étude. Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Medecine.