Vous avez huit ans et devant vous, un saladier rempli de pop-corn vous fait de l’œil. N’écoutant que votre piètre faculté à contrôler vos impulsions, vous engloutissez l’intégralité de ce goûter format familial, sans vous douter que quelques heures plus tard vous en serez si malade que la seule odeur du pop-corn provoquera votre dégoût pendant plus d’une décennie. Cette histoire est celle de l’autrice de ces lignes, mais à quelques détails près c’est probablement aussi la vôtre ou celle de personnes de votre entourage. Cette situation commune repose sur un mystère scientifique : comment le cerveau parvient-il à lier l’aliment et la maladie, alors que les symptômes apparaissent plusieurs heures après l’ingestion ? La réponse se trouve dans notre amygdale, cette zone du cerveau impliquée dans la mémoire et la peur, révèle une nouvelle étude publiée dans Nature.
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