Des chercheurs de l’Hopital de recherche pour enfants Saint-Jude, aux Etats-Unis, ont publie une etude dans la revue Nature Communications, revelant un potentiel lien entre le syndrome de deletion 22q11.2 (plus communement appele syndrome de DiGeorge ou encore syndrome velo-cardio-facial) et un risque plus important de developper la schizophrenie (lire l’encadre ci-dessous).
Le syndrome de deletion 22q11.2 est une anomalie chromosomique concernant 1 naissance sur 2148, ce qui en fait la deletion (ou la suppression) de genes la plus commune chez les etres humains. Elle se traduit le plus souvent par des malformations cardiaques ou faciales, un retard de developpement et une immunodeficience. La plupart des deletions qu’entraine ce syndrome comportent le gene Tbx1, implique dans le developpement cardiaque, facial ou en encore parathyroidien.